Après une bonne heure entre les douanes mexicaines et béliziennes, pour faire enregistrer nos sorties et celle du camping-car, puis nos entrées et celle du camping-car (y compris le bureau de l’assurance automobile), nous voilà au Belize ! Pour les voyageurs en manque d’infos pratiques, tout est détaillé sur le site des Debsaroundtheworld !
Changement radical !
D’abord, on reparle anglais, on se mélange d’ailleurs un peu les pinceaux, on répond en espinglish… mais pas de problème pour eux, ils sont quasiment tous bilingues !
Après, les prix ont grimpé en flèche, multipliés par 5 par rapport au Mexique ! On se mélange un peu les pinceaux aussi (2 dollars béliziens = 1 dollar américain), et on donne de généreux pourboires !!!
Ensuite, on redécouvre une certaine propreté des bas-côtés des routes, des maisons bien entretenues, des pelouses parfaitement tondues… C’est sûrement lié à l’influence anglaise, le Bélize ayant été une colonie jusqu’en 1981… C’est pas si vieux ! Muriel dit même que c’est très jeune, 37 ans… allez savoir pourquoi !!!
Dernière chose qui change : c’est la population. Plus d’1/3 des béliziens sont créoles.
On commence notre visite de ce pays par le site archéologique de Lamanai auquel on accède par la rivière. Le site en lui-même est dans la jungle et en très bon état. Par contre, on regrette de l’avoir découvert de cette façon : 2h de bateau aller-retour à la vitesse grand V, visite guidée à un rythme qui ne nous a pas convenu (enfin surtout aux filles qui ne comprenaient pas pourquoi il fallait toujours suivre le guide…) et surtout avec d’autres touristes, pour la modique somme de 100$US ! Si on avait su, on aurait fait les quelques kms de pistes pour rejoindre le site, dormir sur place et le découvrir par nous-mêmes à la première heure… Enfin, c’est pas grave, en écoutant le guide, on s’est remis dans le bain de l’anglais !
Et puis on a aussi fêté les 3 ans de Kessy avec une bonne mousse au chocolat !!!
Ensuite, on fait quelques kilomètres pour découvrir le village de Crooked Tree, au beau milieu d’une réserve faunique et d’un joli lac. On y découvre de jolis oiseaux, mais nous ne sommes pas assez spécialistes pour en profiter pleinement !
On poursuit notre chemin vers le Baboon sanctuary. Ici, pas de babouins, mais des singes hurleurs, qui sont protégés dans leur habitat naturel. Rencontre fantastique, quoique rapide, avec Géraldine, guide sur place, et spécialiste en la matière. En moins de 5 minutes, elle nous emmène rencontrer un petit groupe de singes hurleurs, les appelle pour qu’ils descendent vers nous (ok, elle avait une banane pour les attirer !), mais surtout, elle entame ensuite une véritable discussion avec le mâle alpha du groupe !
On continue pour aller à la rencontre d’autres animaux, mais cette fois-ci au zoo du Bélize. C’est d’ailleurs plus qu’un zoo car il prend en charge beaucoup d’animaux blessés ou qui ne pourraient pas survivre dans leur milieu naturel.
On observe bien sûr des tapirs et des toucans (animal et oiseau emblèmes du pays), mais aussi des aras et des perroquets de toutes les couleurs, des jaguars, des singes, des chouettes de toutes sortes, des coatis et tutti quanti !!!
En route pour la côte caribéenne, nous nous arrêtons au parc national de blue hole (rien à voir avec le fameux blue hole, ce grand trou au milieu de la mer qui fascine tous les plongeurs…). Le nôtre est dans les terres, c’est en fait un cénote découvert, au milieu de la jungle. Une bonne façon de se rafraîchir, compte tenu de la température ambiante ! On visite également les grottes, seuls avec nos lampes torches… Le noir absolu quand on éteint tout, avec le seul bruit de la petite rivière qui coule…
Nous passons une autre journée dans la jungle, dans la réserve de Cookscomb basin, où il y aurait des jaguars…
Rando de 5km sous une chaleur étouffante malgré l’ombre, baignade sous des cascades et tubing sur la rivière (le tubing est une activité à la mode au Belize, il s’agit en fait de descendre une rivière sur une bouée), la journée est extraordinaire même si on ne rencontre pas de jaguar… on ne verra qu’un serpent sur la route du retour (au final, Muriel est plutôt rassurée !!!).
Sur la côte, nous nous arrêtons dans les villages de Dangriga et de Hopkins, cœur de la culture garifuna, qui trouve son origine dans le métissage des esclaves africains et des indiens des Caraïbes.
Puis nous élisons domicile un peu plus au Sud, à Placencia. Le village est plein de charme avec ses maisons colorées en bois, mais ce qui nous retient c’est l’endroit qui nous accueille : l’hôtel Mariposa. Rassurez-vous, nous n’avons pas abandonné Elliott, nous dormons sur le parking de l’hôtel, et en contrepartie d’un repas dans leur restaurant, nous profitons de la piscine, des hamacs, des palmiers, de la mer et des dauphins ! Et des cocktails !!!
Après 5 jours à ce rythme nous arrivons à en repartir (on n’a plus de sous !!!). Nouvelle escale à Hopkins, lieu de départ de notre journée de snorkeling, au milieu des tortues, des raies et des dauphins !
En guise de bouquet final, on est servi !!!
Une dernière journée de route et nous filons vers le Guatemala ! Les placards, le frigo, le portefeuille et le réservoir d’essence sont vides, mais on a des souvenirs paradisiaques pleins la tête !
Et quelques vidéos aussi, de dauphins, de tortue, de raie, et des filles sur The Carpentrip TV !!!